Transport en commun: Le projet Metrokin se veut une solution au problème de mobilité des Kinois

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La question sur la mobilité des personnes et des biens dans la ville-province de Kinshasa donne des insomnies aux millions des Kinois, confrontés aux difficultés incommensurables de transport, qui compliquent ainsi leurs déplacements dans leurs milieux respectifs de travail et/ou de négoce.

En vue de trouver des solutions palliatives à cet épineux problème, une réunion de soutien au démarrage imminent du Projet de réhabilitation et modernisation du réseau ferroviaire urbain de la ville de Kinshasa dénommé METROKIN, a eu lieu dernièrement sous la présidence du Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, en présence de Madame la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda ; du Ministre des Transports et Voies de Communication, Chérubin Okende ; du Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila ; du Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCECO), Jean Mabi Mulumba ; du Directeur Général de la SCTP, Martin Lukusa et du Directeur Général de METROKIN, une société créée dans le but de réhabiliter, de moderniser et de gérer le chemin de fer dans la capitale congolaise pour une longueur de 300 Kilomètres.

En effet, plus de 15 millions d’habitants de la ville-province de Kinshasa ont urgemment besoin des solutions innovantes et surtout durables concernant le secteur des transports. Aussi, en vue d’améliorer le système de transport en commun, les autorités urbaines ont opté, sur base du Plan directeur de transport de la ville de Kinshasa (PDTK), de réhabiliter et de moderniser le réseau ferroviaire, aux fins de répondre efficacement aux attentes des kinois exposés aux problèmes quotidiens de transport en commun.

Metrokin : une aubaine pour les Kinois ?

A l’évidence, Metrokin vise à doter la ville-province de Kinshasa d’un train urbain moderne pour un transport de masse, réduire la spéculation sur les prix des transports, faciliter rapidement la circulation de plusieurs personnes en un temps record entre la banlieue, le centre-ville et d’autres directions, rendre fluides les transports intercommunautaires et le rapprochement des contacts entre les populations urbaines et créer une structure ferroviaire sécurisée qui respecte les directives écologiques du changement climatique.

Néanmoins, la réalisation de cet important projet nécessite d’importantes ressources financières. C’est la raison pour laquelle toutes les parties prenantes ont créé la Société METROKIN, pour gérer ce projet avec rationalité à travers un appui financier du gouvernement central.

A retenir

Pour rappel, le projet du train urbain vise dans sa globalité l’exploitation de 300 km de voie ferrée sur l’ensemble de la ville-province de Kinshasa. Les travaux sont prévus pour une durée de 24 mois en quatre phases, dont la première va de la Gare Centrale à l’Aéroport international de N’djili pour 25 km ; la deuxième phase concerne la plaine le long de grandes artères de la ville-province de Kinshasa avec 75 km ; la troisième est une ligne périphérique au tour de Kinshasa avec 90 km ; tandis que la dernière ira de l’Aéroport international de N’djili à la Commune de Maluku pour 80 Km.

La première phase évaluée à 250 millions de dollars américains, couvre la double voie à l’écartement standard, la signalisation, la construction de huit gares, la réhabilitation des ponts N’djili et Tshenke, la construction de deux ponts en hauteur sur Poids lourds, la construction d’un échangeur à la place Pakadjuma, la construction d’un dépôt de maintenance à la gare de Tshenke, la formation du personnel et l’acquisition de huit rames à quatre caisses, mode de traction, batteries rechargeables avec une autonomie pour une distance de 80 km.

Dans le cadre du lancement de ce projet, le gouvernement de la république a décidé de mettre à la disposition de Metrokin la somme de 20 millions de dollars américains à travers le BCECO, afin de financer les activités préalables devant faciliter sa bonne mise en œuvre.

Dans son plan d’action, la société Métrokin ambitionne de favoriser la mobilité d’au moins 6 millions des personnes par jour à travers la ville-province de Kinshasa.

José Wakadila

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