Dans le cadre de leur mission de plaidoyer pour la paix et la cohésion en République démocratique du Congo (RDC) dans la région des Grands Lacs, la délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et celle de l’Église du Christ au Congo (ECC) ont échangé, jeudi 20 mars 2025, à Bruxelles, avec le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévôt. Cette rencontre a eu lieu 24 heures après un échange avec le président français Emmanuel Macron.
Toujours optimistes quant à leur vision depuis plusieurs mois, ces leaders religieux ont présenté au chef de la diplomatie belge leur « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble », une initiative qui prône le dialogue, la réconciliation et le renforcement de la cohésion nationale.
Pour sa part, Maxime Prévôt a salué cette initiative salvatrice, soulignant son importance dans la recherche de solutions durables aux tensions qui sévissent dans l’Est de la RDC. À en croire le ministre belge des Affaires étrangères, cette approche inclusive s’inscrit dans une perspective constructive et constitutionnelle visant à restaurer la stabilité.
Il convient de noter que ces deux confessions religieuses, porteuses de la soutane et du col pastoral, ont, depuis le début de leur démarche, rencontré plusieurs personnalités, notamment six chefs d’État, dont Félix Tshisekedi de la RDC, Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe et président en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), William Ruto, président du Kenya et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, João Lourenço de l’Angola, Yoweri Museveni de l’Ouganda ainsi que Paul Kagame du Rwanda.
Ance Tony
