RDC: A quand la justice pour les victimes de la répression du régime de l’ex-président Joseph Kabila?

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Des nombreuses familles aujourd’hui revendiquent la justice pour leurs proches, victimes de la répression violente des services de sécurité de l’ancien Joseph Kabila. 

Des années s’écoulent, l’espoir d’obtenir justice et réparation s’enlise dans le chef de ces familles meurtries par les répressions brutales des manifestations pacifiques contre  l’ancien régime.

Avec l’arrivée du président de la République, Autorité Morale du principal parti de l’opposition à l’époque de Joseph Kabila, beaucoup ont cru franchir le Rubicon suite à la détermination de construire un État de droit.

Cependant, on se rend compte que le gouvernement actuel ne fournit pas suffisamment d’efforts pour rendre justice aux victimes afin d’honorer la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour la démocratie et la défense des droits humains.

Signalons toutefois, il y a eu des procès sur les assassinats de certaines personnes phares, comme Floribert Chebeya, Fidèle Bazana et Rossy Mukendi. Ces derniers ont servi au pouvoir des s’attirer une certaine légitimité.

Cependant, il y a encore beaucoup de dossiers dans les placards dont les procès n’ont même pas connu un début.

Il semble que le pouvoir actuel procède par des procès sélectifs et semble protéger certaines autorités du régime kabiliste.

La justice risque de ne pas être rendu pour Armand Tungulu assassiné dans un cachot de l’ANR, Thérèse Kapangala tuée d’une balle lors de la représailles de la marche des chrétiens, Berthy Mambulu Munzemba mort des tortures subies à cause de sa participation à la manifestation de septembre 2016, Levy Mulumba tué d’une balle à la tête suite à sa participation à une manifestation, les chrétiens, les membres de l’UDPS, les étudiants des universités de Kinshasa et plusieurs dizaines des morts tués lors des manifestations entre 2016 et 2018 pour  réclamer le départ du Président Kabila qui était déjà fin mandat.

Nombre d’observateurs soutiennent que la réconciliation nationale passe par le chemin de la justice.

Dans un État de droit, la justice doit être la même pour tous. Les familles des victimes des exactions du régime de Joseph Kabila demandent ni plus ni moins que justice soit rendue pour toutes les victimes, martèle Emmanuel Cole, Président de la Fondation Bill Clinton pour les Droits de l’homme.

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