Après la pluie vient le beau temps dit un adage français devenu populaire au fil des ans. Mais à Kinshasa, la pluie devient source de grandes inquiétudes. Et pour preuve, le vendredi 11 Mars 2022, la plupart des artères de Kinshasa s’étaient transformées en de petits lacs où les passants ne pouvaient atteindre l’autre bout de chemin qu’en mettant ses deux pieds dans l’eau.
Tel est le cas du croisement des avenues Kapela et Kimwenza dans la commune de Kalamu. A ce niveau, un lac artificiel qui s’était créé du fait de la grande pluie du jeudi dans la soirée avait même obligé les grands bus de Transco à changer son itinéraire habituel allant de la clinique Ngaliema à Kapela. Pour les véhicules qui ont tenté de forcer l’impossible, nombreux ont été stoppés net par les eaux encore stagnantes qui menaçaient même l’accès à l’église de l’évangéliste Kiziamina.
Véritable calvaire. Les usagers de la route ( piétons et chauffeurs de véhicules,) ne sont pas allés par le dos de la cuillère pour reconnaître que le non achèvement des travaux confiés à l’Office des Voiries et Drainage (OVD) est en grande partie à la base de cette situation qui est aussi entre le rond point victoire et l’église catholique Saint Joseph toujours dans la commune de Kalamu.
La population déplore que les sociétés à qui l’État Congolais confie un marché coûtant cher ne respectent pas souvent les clauses des contacts. A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, des travaux de roure inachevés se comptent par dizaine. L’hôtel de ville est interpelé.
JP Mobiko