L’affaire de François Beya et consorts a débuté ce vendredi 3 Juin devant la Haute cour militaire siégeant en matière répressive au premier dégré au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-prison centrale de Makala.
Cette première audience était consacrée à l’identification des prévenus et la communication des charges.
Par ailleurs, les avocats du principal accusé, François Beya, ont saisi cette occasion pour introduire une demande de liberté provisoire au profit de leur client.
Après discussions, les juges de la haute Cour militaire ont promis de statuer sur cette requête à la prochaine audience fixée à la date du vendredi 10 juin.
Il sied de signaler que cet ancien conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi en matière de sécurité est inculpé pour « incitation des militaires à la désobéissance et à commettre des faits contraires à la loi.
Pour rappel, François Beya a été interpellé depuis le samedi 05 Février à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et puis transféré, le lundi 04 avril à la prison centrale de Makala.
Sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le porte-parole du chef de l’État Kasongo Mwema avait affirmé que l’arrestation du conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi relève de la sûreté de l’État.
François Beya a longtemps été patron de la Direction générale de migration (DGM) sous le pouvoir de Joseph Kabila et était devenu l’un des hommes clés du dispositif sécuritaire de Félix Tshisekedi depuis 2019.
Eldad B. via Gnewsrdc