Le processus électoral a bel et bien débuté en République démocratique du Congo depuis le samedi 24 décembre 2022.
Ces opérations d’identification et de récensements des électeurs se déroulent également dans certains pays étrangers : les USA, la France, la Belgique, le Canada et l’Afrique du Sud.
Une étape très importante en vue de prochaines échéances électorales prévues à partir du mois de décembre de l’année 2023.
Pour le Congolais lambda, aucun doute, le compte à rebours a donc commencé pour comptabiliser au quotidien les jours restant pour arriver à la date fatidique de l’élection présidentielle.
Mais, une question se murmure déjà dans les bouches de plusieurs anonymes congolais : ‘ Est – ce que la Commission électorale Nationale Indépendante (Ceni) arriverait- t-elle à gagner son pati d’organiser ces élections tant attendues au jour et à l’heure prévus ?
Ici, la vérité la plusieurs irréfutable est que les avis sont partagés entre les plus confiants et les plus sceptiques.
En effet, depuis sa nomination à la tête de la Centrale électorale congolaise, Dénis Kadima Kazadi a toujours rassuré ses compatriotes de tenir les élections dans le délai. Autrement dit, il n’y aurait jamais de ‘ glissement ‘ comme ce fut le cas en 2016, une situation controversée ayant permis à Joseph Kabila de bénéficier de quelques années de bonus présidentiel.
Mais pour la plupart des acteurs politiques congolais et même des membres de la société civile, le doute est permis au regard d’un calendrier proposé par la Ceni jugé par eux irréaliste ou serré. Quoi qu’il en soit, ces derniers voudraient voir les élections se tenir dans les délais constitutionnels.
Dossier à suivre…
Philippe Dephill Lipo