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En collaboration avec la FAO: Le Ministère de l’Environnement et Développement Durable, organise un atelier de concertation des secrétaires généraux sur le bois énergie

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Le Ministère de l’Environnement et Développement Durable, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO), a organisé vendredi 19 mai 2023 au Chapiteau de Pullman Hôtel, un atelier de concertation des secrétaires généraux et partenaires techniques et financiers sur le bois énergie, en vue de répondre aux différentes préoccupations liées à ce sujet.


L’objectif principal est d’explorer tous les différents défis sur le bois énergie, afin de faire du bois-énergie, une source d’énergie propre et durable, mais aussi les solutions innovantes pour réduire la part de la consommation du bois-énergie non durable de 50% du mix énergétique d’ici 2035.


En effet, cette concertation a été lancée à toutes les parties prenantes, en vue d’échanger conformément à l’engagement pris par le Gouvernement de la RDC, dans le cadre de la nouvelle politique nationale de l’énergie pour résoudre les problèmes de la consommation de bois énergie au pays.


Prenant la parole à cette circonstance, Mr Damien Mama, Représentant résident du PNUD en RDC, s’est réjoui de voir le gouvernement congolais franchir un pas, celui de disposer d’une boussole dans le secteur de l’énergie.


Il a par ailleurs précisé que la problématique des filets bois énergie en RDC, trouveront une réponse appropriée durable avec l’implication de l’administration centrale, des partenaires techniques et financiers mais également avec la population et des communautés qui sont les consommateurs et producteurs de ces bois.

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Peu avant de procéder à l’ouverture de cet atelier, le Secrétaire Général au Ministère de l’Environnement et Développement Durable, Benjamin Toirambe Bamoninga, n’a pas manqué des mots pour rappeler à l’assistance que la RDC est placée en première position sur le plan mondial en termes de stock de carbone avec plus de 150 millions des terres des forêts tropicales humides.


Pour lui, cette position se trouve en danger par la dégradation des forêts et la déforestation:
 » … Cette position se trouve fortement menacée par la dégradation des forêts et la déforestation… Et les auteurs sont l’agriculture itinérante sur brûlis ; l’agriculture commerciale ; l’exploitation minière et le développement des infrastructures de désenclavement des zones forestières et des dessertes agricoles ; l’exploitation forestière artisanale et surtout l’exploitation des bois énergies ; du charbon de bois et du bois de chauffe et à l’exploitation forestière. Le bois énergie ne résout pas seulement les problèmes des cuissons, mais également les problèmes des foyers… » a-t-il déclaré.


Et de poursuivre :  » La concertation d’aujourd’hui vise à identifier les goulots d’étranglement se rapportant à l’approvisionnement non durable des bois énergie et de proposer des solutions innovantes dans ce secteur. Cela contribue à l’atteinte de l’objectif de développement durable 7 des Nations Unies à savoir : garantir l’accès à toutes et à tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un prix abordables et à réduire la perte de la consommation des bois énergie … »


Pour sa part, Monsieur Aristide Ongone Obame, Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture en RD Congo, a invité toutes les parties prenantes à une réflexion profonde et enrichie, afin des données au pays, des pistes des solutions qui permettront au gouvernement, en collaboration avec ses différents partenaires, de lutter contre la déforestation et surtout de trouver un début de solution sur la problématique du bois énergie en RDC.


Il a par ailleurs précisé que la RDC pourrait perdre d’ici 2030, entre 12 à 13 millions d’ha de forêts, avec pour conséquence, une émission d’environ 400 MtCO2e à cet horizon.


Poursuivant ses propos, le numéro 1 de la Fao en RDC a évoqué quelques problèmes liées à la dégradation des forêts et des déforestations :
 » D’autres problèmes notamment les récurrentes tensions politiques et sécuritaires, contribuent à exacerber davantage la fragilité de la transition vers une économie verte, sobre en carbone, alliant efficacité économique, durabilité environnementale, équité sociale et progrès humain. Un autre défi non négligeable est celui du bois énergie, y compris le charbon de bois, qui est la source d’énergie la moins chère pour la cuisson des aliments…  » a t’il déclaré.


Avant de poursuivre :  » Plus de 90 % de la population du pays dépendrait du bois-énergie pour cuire ses aliments. Et cette consommation importante de bois-énergie a des impacts directs sur les ressources forestières, en particulier autour des grandes agglomérations. Bien qu’il constitue une source de dépenses non négligeable pour les populations les plus pauvres en contribuant entre 15 à 30 % de leurs revenus, l’usage régulier du bois énergie peut avoir des effets néfastes sur la santé des populations en causant des maladies respiratoires… »


Organisé par le ministère de l’Environnement et développement durable, en partenariat avec la FAO, le PNUD et l’UNCDF, cette rencontre a été sanctionné par des recommandations consignées dans une feuille de route pour l’opérationnalisation des solutions innovantes.

José Wakadila et Science Kinkobo

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