La justice militaire de Kikwit a rendu son verdict ce week-end dans une affaire de terrorisme impliquant six individus qualifiés de « bandits de grand chemin » dans la ville économique du Kwilu.
Parmi les accusés se trouvait un mineur, renvoyé devant le tribunal pour enfants, son instance judiciaire naturelle. Sur les cinq adultes jugés, trois ont été condamnés à 20 ans de réclusion pour leur implication dans des actes de terrorisme. Les deux autres ont bénéficié d’un acquittement, les doutes persistants quant à leur culpabilité n’ayant pas permis à l’accusation de les impliquer pleinement.
L’un des accusés, surnommé « Banzambe » (petit dieu), a également été condamné à verser 1000 dollars à titre de dommages et intérêts à la plaignante, Célia, pour les dégâts infligés à son établissement commercial lors des événements survenus le 15 mars dernier.
Ces faits remontent à une journée marquée par l’agitation, survenue suite au décès d’un membre du groupe. Dans un déferlement de violence, les accusés ont agressé des citoyens lors des funérailles, détruisant des établissements commerciaux et pillant les biens des habitants, téléphones compris.
Cette condamnation vient s’inscrire dans un contexte où la population locale aspire à une plus grande sécurité et à une justice équitable. Si elle offre une forme de soulagement pour les victimes de ces actes, elle souligne également l’importance de la préservation de l’ordre public dans la région.